Une salle comble pour La démolition familiale

Après une tournée qui l’a mené dans plusieurs régions du Québec ainsi qu’au Nouveau-Brunswick au cours de la dernière année, le réalisateur Patrick Damien présentait son documentaire La démolition familiale à la population de Bellechasse dans le cadre d’une représentation spéciale à la Maison de la culture, située à Saint-Damien.

Au grand plaisir du réalisateur et des responsables de la salle de spectacle, 370 personnes ont assisté à cette représentation spéciale, une première salle comble pour un film dans l’histoire de cette salle, le vendredi 30 septembre.

«Je suis très heureux et fier de cela. Mais je suis encore plus content pour les responsables et les bénévoles de la Maison de la culture qui travaillent très fort. Ça prouve qu’on peut aussi avoir de beaux succès en région également.»

Pour cette représentation bellechassoise, les personnes présentes ont eu droit à la diffusion du documentaire de 90 minutes, en première partie, puis à la présentation d’extras en deuxième partie. Il s’agissait principalement de scènes inédites qui n’ont pas été insérées dans le film, mais aussi de versions plus longues de certaines scènes incluses dans le documentaire.

«Au fil des années, nous avons accumulé des heures et des heures de tournage, sans compter les films d’archives», poursuit le réalisateur natif d’Armagh.

Un succès sur toute la ligne

Fruit de cinq années de travail, dont trois à temps plein, le documentaire La démolition familiale a été présenté pour la première fois à l’automne 2015 dans le cadre du Festival de cinéma de la ville de Québec. Depuis ce temps, le film a connu beaucoup de succès, son réalisateur remportant quatre prix, dont le Météore du meilleur documentaire canadien attribué lors du récent Festival international de cinéma et d’art (Percéides) de Percé, il y a un mois.

Le printemps dernier, l’œuvre de Patrick Damien a été à l’affiche pendant sept semaines consécutives dans le ville de Lévis et en septembre, il a été présenté pendant deux semaines au Cinéma Centre-Ville de Saint-Georges.

«Si le succès à Lévis avait été moins prolongé, peut-être qu’on aurait pu trouver une façon de le présenter à Saint-Damien au printemps. Comme beaucoup de gens de Bellechasse sont venus le voir à Lévis, je me suis dit qu’il valait mieux laisser passer l’été et permettre à ceux qui avaient encore le goût de le voir de revenir ici, à Saint-Damien», précise le réalisateur qui remercie les gens qui ont cru en lui et lui ont permis de connaître ce succès.

En plus de la projection de Saint-Damien, trois représentations du film étaient offertes en Gaspésie, lors du premier week-end d’octobre, en raison du prix remporté lors des Percéides. Une représentation aura lieu sous peu à Prévost dans les Laurentides et depuis cette semaine, le film est offert sur Illico. «Je suis très content de ça, car cela va permettre aux gens vivant en régions plus éloignées, que nous n’avons pu visiter, de voir le film à leur tour.»

Tout en «accompagnant» son film au cours de la dernière année, Patrick Damien travaille sur de nouveaux projets en parallèle. La réalisation d’un film de fiction dans son village natal d’Armagh et dans Bellechasse fait toujours partie de ses rêves. «Je pousse pour ça. Ça prend de l’argent et des alliés, mais j’ai la tête dure et j’avance.»