Contrarié de ne pas pouvoir importuner
Dave Hardy-Racine, 25 ans de Lac-Etchemin, a reçu sa sentence le jeudi 14 juillet dernier, alors qu’il faisait face à des accusations de voie de fait et de menaces.
En plus de la peine de 33 jours d’emprisonnement (il lui en restait un seul à purger après la période de détention provisoire), on lui a donné comme condition de ne pas importuner sa victime. « Vous comprenez ce que ça veut dire? », a demandé la juge Rena Émond. « Je comprends qu’il va pouvoir me faire chier pareil… », de répondre l’accusé.
Choquée par son langage, Mme la juge lui a ensuite vérifié s’il avait autre chose à ajouter. « Je ne suis pas d’accord avec le fait que je ne peux pas l’importuner. Si je dois rester à la même place, je préfère retourner en prison », a-t-il conclu. Son avocat Daniel Cliche a ajouté ici que M. Hardy-Racine va probablement déménager.
Soulignons que la sentence est assortie d’une période de probation de deux ans pendant laquelle il devra prendre la médication jugée appropriée.