Bellechasse: un diagnostic organisationnel jugé positif

MUNICIPAL. Les maires et mairesses de la MRC de Bellechasse ont fait du temps supplémentaire, le week-end dernier, dans le but d’échanger sur le diagnostic organisationnel commandé en octobre dernier et qui devait faire la lumière sur les nombreux départs au sein de l’organisation au cours des dernières années.

Celui-ci avait été présenté aux élus il y a un mois, puis aux employés de la MRC et du Lieu d’enfouissement technique, situé à Armagh. La rencontre de samedi dernier devait permettre aux élus d’approfondir davantage le document, après avoir pu en prendre connaissance de manière plus élaborée.

Le préfet de la MRC, Luc Dion, considère que les conclusions sont très positives. « Le rapport répond bien aux attentes que nous avions au moment où nous avons passé la commande. On voulait évaluer les mesures mises en place en 2019, comment ça se comportait, les bons et moins bons coups. Alors nous avons l’heure juste avec ça. »

La sortie publique de près d’une dizaine d’anciens employés de la MRC l’été dernier, qui jugeaient que le climat de travail était malsain au sein de l’organisation, avait forcé les élus à tenter d’en apprendre davantage.

La MRC avait ensuite décrit la démarche comme un suivi sur le processus, entrepris en 2019, et devait mesurer l’efficacité des mesures mises en place à la suite des départs survenus les années précédentes.

Sans être spécifique, M. Dion rappelle que le climat au sein de la MRC faisait partie des éléments évalués. Il juge que le rapport répond très bien à la chose. « Contrairement à ce qui a été véhiculé, les gens aiment beaucoup travailler à la MRC, aiment le climat de travail, leurs conditions et souhaitent que ça se poursuivre, puis passer à autre chose. »

Pour étoffer son rapport, M. Dion indique qu’une quarantaine de personnes ont été rencontrées, incluant des employés actuels et des anciens. « Nous avions d’ailleurs prolongé le mandat de la firme pour qu’elle puisse rencontrer davantage de personnes. Tout le personnel actuel avait accès à la firme pour livrer son témoignage. En résumé, 70 % des employés ont été rencontrés. »

Interrogé à savoir si les anciens employés interrogés par le journal l’été dernier étaient dans l’erreur, M. Dion estime que le rapport ne fait ressortir rien de majeur, mais juge tout de même que la démarche aura été utile. « Il y a du positif et du négatif, rien de significatif, contrairement à ce qui a été véhiculé. Tout n’est pas blanc comme neige, il y a des points d’amélioration et des recommandations que l’on devra tenir compte. Des pistes de solutions sont déjà trouvées sur certains aspects. »

Il ajoute qu’un sous-comité, composé de cinq maires, aura pour mandat de travailler sur les recommandations incluses dans le rapport. « Ce comité, la direction et les élus, chacun va travailler de son côté et à la fin, on va s’asseoir tout le monde ensemble pour identifier les priorités à travailler et tout cela sera présenté aux élus à la fin. »