Défi Radar : un retour réussi
ÉVÉNEMENT. Le retour du Défi Radar sur le lac Etchemin a connu un succès qui a surpris ses organisateurs, le samedi 3 février dernier, alors qu’un peu plus de 1 000 entrées payantes ont été dénombrées par l’organisation.
Pour l’un des organisateurs de l’événement, Jean Rancourt, le succès est incontestable. « Nous avions 1 000 bracelets, nous en avons manqué. L’entrée était gratuite pour les 16 ans et moins et les bénévoles et quelques personnes ont réussi à se faufiler, alors on évalue à environ 1 300 personnes, les gens qui se sont pointés. »
Il avoue que l’organisation a été un peu prise au dépourvu par l’achalandage, surtout que l’événement était de retour après cinq années d’inactivité et que l’organisation était nouvelle. « On pensait recevoir de 300 à 400 personnes, un peu comme dans le passé. On se disait que si nous recevions 600 personnes, ce serait merveilleux. Nous n’avions pas nécessairement ce qu’il fallait pour recevoir 1 300 personnes. Les toilettes, la restauration et le reste. Nous avons été victimes de notre succès. La température nous a aidés », avoue-t-il.
Malgré tout, l’organisation a réussi à se débrouiller grâce, à ses bénévoles et à l’épicerie locale. « À la fin, il n’y avait plus de relish au Métro », dit-il en riant.
L’événement a réussi à aimanter 83 participants de plusieurs régions de la province. « Il y a déjà eu ce nombre d’inscriptions dans le passé, sauf que les concurrents s’inscrivaient dans plusieurs classes, ce qui n’était pas le cas cette année. »
Quelques inquiétudes étaient toutefois visibles à quelques jours de l’événement, notamment sur l’épaisseur de la glace sur le lac, en raison des températures clémentes des dernières semaines. Tout avait été mis en œuvre pour éviter les irritants. La débrouillardise de la trentaine de bénévoles a été mise à dure épreuve.
« Nous avions des documents d’ingénieurs à respecter. Pour la piste, une épaisseur de 12 pouces était suffisante pour tenir la course, sauf que pour le stationnement des véhicules et des remorques, nous devions avoir un minimum de 16 pouces et demi de glace pour supporter tout ça. Nous avons réussi à hausser cela à plus de 20 pouces à force d’arroser et d’arroser dans les jours précédents, surtout pendant les nuits froides. »
Ah oui, au chapitre des résultats, Patrick Labrecque de Saint-Lambert-de-Lauzon est celui qui a atteint la vitesse la plus rapide de la journée avec une pointe à 303 km/h avec sa motoneige ZR 9000, Junior Savard de Charlesbourg est parvenu à atteindre la vitesse de 290 km/h, Jessen Bédard de Boischatel 275 km/h et Jonathan Aussant de Sol-Tracy 269 km/h.
Déjà les réflexions sont en cours sur les façons d’améliorer les choses en vue d’une prochaine édition en 2025 qui pourrait avoir lieu à la mi-février toutefois. « On s’entendait pour dire à la fin que quand tu pars avec un succès, ça ne peut que grandir. Alors même si la température est moins favorable, on doit s’attendre à autant de monde. Il y a les passionnés, mais aussi les gens qui n’étaient pas là et le regrettent. On veut le refaire et on va se préparer en conséquence », assure-t-il.