Alzheimer: le soutien, c’est la clé

SANTÉ. Un diagnostic de trouble neurocognitif est difficile à accepter. Le mois de janvier étant le Mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer, la Société Alzheimer Chaudière-Appalaches profite de l’occasion pour orienter les personnes vivant avec un trouble neurocognitif vers les services dont ils ont besoin afin qu’ils n’aient pas à affronter seuls la maladie.

« En contactant votre Société Alzheimer locale, vous accédez à des ressources et à des experts sur les troubles neurocognitifs qui vous aideront à vous sentir compris et soutenu », a expliqué Sonia Nadeau, directrice générale de la Société.

À cette heure, plus de 600 000 personnes au Canada sont atteintes d’un trouble neurocognitif, ce qui représente quelque 170 000 individus au Québec, dont 11 000 cas en Chaudière-Appalaches. D’ici 2050, on estime qu’environ 1,7 million de Canadiens et Canadiennes seront aux prises avec un trouble neurocognitif. Or, pour les personnes concernées, la Société Alzheimer demeure le premier endroit vers lequel se tourner, et ce, dès la tombée du diagnostic.

Premier lienMD

Pour ce faire, l’organisme désire mettre de l’avant son programme Premier lienMD, dont l’objectif est de s’assurer que les personnes vivant avec un trouble neurocognitif disposent des soutiens adéquats et des informations nécessaires: écoute téléphonique, rencontres individuelles ou familiales, groupes de soutien, formations et ateliers d’information, etc. Ainsi, la clientèle peut apprendre à bien vivre avec les troubles neurocognitifs et en réduire les risques.

Mentionnons que les signes avant-coureurs de la maladie sont: modifications de la mémoire qui affectent la vie quotidienne, difficultés à accomplir des tâches familières (préparer un repas, s’habiller…), modifications dans le langage et la communication, désorientation dans le temps et l’espace, jugement affaibli, difficultés face aux notions abstraites, tendance à égarer les choses, changements d’humeur, de personnalité et de comportement, perte d’intérêt, et enfin, difficultés à comprendre les informations visuelles et spatiales.

Pour en limiter les risques, la Société Alzheimer Chaudière-Appalaches conseille de demeurer physiquement actif tous les jours, surveiller de près sa tension artérielle, son cholestérol et son diabète, être socialement actif, pratiquer des loisirs cérébraux, bien dormir, traiter sa dépression, éviter la consommation excessive d’alcool, protéger son ouïe, adopter des comportements sains (réduire son stress, réduire ou arrêter sa consommation de tabac, faire des bilans de santé régulièrement…) et se trouver un but dans la vie. Toutes ces actions ont un effet positif sur la santé du cerveau. (H.L.)