Violence à Saint-Malachie: une première condamnation

Propriétaire de l’endroit où des actes de violence se sont produits à Saint-Malachie, en février dernier, Georges Roy a finalement plaidé coupable aux accusations portées contre lui et été condamné à 12 mois de prison.

Lors de la comparution au palais de justice de Québec, le procureur de la poursuite, Me Jean-Simon Larouche, a expliqué au juge que Georges Roy était coupable par complicité, pour avoir facilité les infractions commises par des sympathisants de la BFM, dont les actions visaient principalement des membres en règle des Hells Angels. 

Selon Radio-Canada, qui rapporte la présentation de Me Larouche, les événements ont débuté à un premier endroit pour ensuite se transporter à Saint-Malachie, dans une grange appartenant à Georges Roy.

Ligotée, l’une des victimes de cette guerre des gangs y a subi divers sévices pendant quatre jours. Ses ravisseurs lui ont tranché une oreille en plus de lui graver le mot rat sur la tête, a précisé le procureur de la poursuite. Deux autres personnes ont aussi été prises en otage dans la grange.

Après les événements, Georges Roy s’était enfui en Ontario avant de revenir à Québec, où il a été arrêté en même temps que sa fille, Marie-Laurence Roy. Ils ont tous deux été accusés de séquestration et de voies de fait grave, pour leur complicité.

Parmi les 11 personnes arrêtées en lien avec les événements de Saint-Malachie, Georges Roy montre une participation limitée, a souligné le procureur. Dans les circonstances, c’est ce qui a inspiré la peine suggérée conjointement par la Couronne et la Défense, ce que le juge Mario Tremblay a accepté.