Simulation d’urgence chez Exceldor
URGENCE. L’entreprise Exceldor, conjointement avec plusieurs partenaires, avait préparé une simulation d’urgence à son usine de Saint-Anselme, le samedi 29 octobre dernier.
L’exercice en question impliquait une fuite d’ammoniac, qui peut arriver occasionnellement dans une salle de l’entreprise, ce qui a pour conséquence que des gens sont incommodés à différents niveaux. Cette fuite devient toutefois incontrôlable, ce qui force la mise en place de mesures d’urgence.
Près de 70 personnes étaient impliquées, incluant des pompiers des services de Saint-Anselme, Sainte-Claire et Saint-Henri, des intervenants des entreprises ambulancières Cambi et Dessercom, des employés d’Exceldor, à la fois de l’équipe de direction et celle de la maintenance, une responsable du ministère de la Sécurité publique en Chaudière-Appalaches et des intervenants de la municipalité de Saint-Anselme.
« Une dizaine d’employés faisaient partie de la cellule de réponse d’urgence, qui coordonnait l’exercice avec les services d’incendie et de sécurité externes. Une cinquantaine d’employés et de sous-traitants, qui effectuaient les opérations normales de maintenance et de nettoyage du samedi, ont été évacués », précise Denis Paquet, Chef des relations publiques et gouvernementales chez Exceldor.
« Une portion était un exercice terrain et une autre fictive. Le scénario impliquait plusieurs choses, dont la fermeture de la route 277, impliquant un détour de la rue St-Marc jusqu’au 3e rang, certaines adresses de la rue Principale auraient dû être évacuées, et d’autres sur le boulevard Bégin être confinées. Le déploiement des pompiers est la seule chose terrain que l’on a simulée », ajoute Bruno Caron, directeur du Service incendie de la localité.
La simulation a débuté vers 8 h 15 le matin, pour se poursuivre tout l’avant-midi. « Chacun des secteurs d’activité a fait son propre bilan en milieu d’avant-midi, avant qu’un bilan général ne soit fait avec l’ensemble des acteurs impliqués. Le scénario avait été établi au préalable, sauf que comme toute bonne simulation, quelques effets-surprises en faisaient partie », ajoute Bruno Caron, qui estime qu’un exercice du genre a plusieurs bienfaits. « Une simulation permet généralement de remarquer quels ajustements pourraient être faits du côté des protocoles. On se donne encore quelques semaines avec l’entreprise pour faire un vrai bilan de l’exercice. »
Même son de cloche du côté d’Exceldor. « On a déjà identifié certains problèmes mineurs de réception des signaux de notre système téléphonique interne et ces problèmes, d’ordre technique, sont déjà en cours de correction. Également, le contenu de nos trousses de premiers secours sera révisé, pour mieux répondre aux besoins de première intervention, en cas de fuite de produits dangereux », ajoute Denis Paquet.
Une première analyse à chaud permet tout de même de conclure que l’exercice a été mené avec succès et répond aux exigences municipales et gouvernementales en matière de protection contre les accidents industriels majeurs, indique-t-il.
« Depuis sa mise à jour, il y a environ deux ans, notre Programme d’urgence environnementale, qui fait partie de notre Plan des mesures d’urgence, prévoit une simulation de ce genre au moins tous les 5 ans. L’exercice est une réussite, grâce à la rapidité d’intervention et au professionnalisme des Services de sécurité incendie de Saint-Anselme, de Sainte-Claire et de Saint-Henri, dont la coordination est remarquable, ainsi qu’à l’excellente collaboration des services ambulanciers et de sécurité civile appelés sur les lieux. »