Après le décès d’un jeune Américain, le «One Chip Challenge» retiré des tablettes

L’Agence canadienne d’inspection des aliments  enquête sur la salubrité des aliments dans le cadre du «One Chip Challenge».

Cette enquête survient après le décès d’un adolescent de 14 ans dans le Massachussetts. Une autopsie est en cours, mais les parents du jeune homme pointent Paqui, le fabricant de croustilles tortilla extrêmement épicées commercialisées comme le «One Chip Challenge».

Paqui a également  entrepris de retirer le produit des étagères canadiennes et américaines

Une porte-parole de l’entreprise basée au Texas a déclaré que le «One Chip Challenge» est vendu « en distribution très limitée au Canada ».

Les participants au défi sur les réseaux sociaux doivent manger la croustille contenant des piments Carolina Reaper et Naga Viper, puis voient combien de temps ils peuvent passer sans boire d’eau ni manger d’autres aliments.

Paqui affirme que l’étiquetage du produit indique que celui-ci est réservé aux adultes et qu’il n’est pas destiné aux personnes souffrant de problèmes de santé, enceintes, sensibles aux aliments épicés ou allergiques aux ingrédients.

La porte-parole de Paqui a déclaré que l’entreprise était « profondément attristée » et a exprimé ses condoléances à la famille de Harris Wolobah.

Elle a mentionné que Paqui a constaté une augmentation de la consommation de son produit par les adolescents et que l’entreprise a choisi de le retirer volontairement des étagères des magasins par mesure de prudence.

Paqui propose également des remboursements aux personnes ayant acheté les croustilles.

La Presse Canadienne a demandé à l’agence d’inspection des aliments quels magasins canadiens vendaient la puce, mais un porte-parole a déclaré que l’agence n’était pas en mesure de fournir cette information vendredi soir.

« Les enquêtes sur la salubrité des aliments sont complexes et comportent plusieurs étapes essentielles pour déterminer si un rappel d’aliments est nécessaire et quels produits spécifiques rappeler. Lorsqu’elle traite des aliments potentiellement dangereux, l’ACIA agit le plus rapidement possible pour recueillir des informations et  prendre des décisions », a fait savoir l’agence dans un courriel.