Échaudée par le «convoi de la liberté», l’ASFC améliore la sécurité aux frontières

OTTAWA — L’Agence des services frontaliers du Canada améliore les clôtures, les contrôles et l’infrastructure routière à 11 postes frontaliers terrestres, à la suite des manifestations du prétendu «convoi de la liberté», qui avaient bloqué des points d’entrée au Canada l’année dernière.

Les manifestants voulaient s’opposer aux restrictions sanitaires liées à la COVID-19, en solidarité avec la manifestation massive qui a paralysé des rues du centre-ville d’Ottawa pendant trois semaines, à partir de la fin janvier.

Transports Canada estime que les activités commerciales interrompues par ces blocus se chiffrent à 3,9 milliards $. Cet argument a été l’un des facteurs qui ont poussé le premier ministre Justin Trudeau à invoquer la Loi sur les mesures d’urgence, à la mi-février 2022.

Le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, a déclaré jeudi qu’en améliorant les infrastructures frontalières, le gouvernement répondait à certaines recommandations de la commission d’enquête sur le recours à la loi d’exception.

L’Agence des services frontaliers affirme qu’elle a aussi mis en place d’autres mesures de sécurité aux postes frontaliers terrestres, comme des dos d’âne, des améliorations aux systèmes de caméras de surveillance et de contrôles d’accès aux bâtiments, ainsi qu’un meilleur éclairage autour des points d’entrée.

L’agence affirme qu’elle cherchera encore d’autres moyens d’améliorer la sécurité aux postes frontaliers du Canada.