La FIQ va «perturber la circulation» à l’heure de pointe au centre-ville de Montréal
MONTRÉAL — Les moyens de pression se corsent à la FIQ, qui prévoit «perturber la circulation», mercredi au centre-ville de Montréal, à l’heure de pointe de fin d’après-midi.
Environ 500 infirmières, infirmières auxiliaires et autres professionnelles en soins doivent participer à cette manifestation, dans le but d’accroître la pression dans le contexte des négociations pour le renouvellement des conventions collectives.
Celles-ci sont échues depuis le 31 mars dernier.
Les membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé, qui représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques, ont jusqu’ici tenu des moyens de pression plus légers.
Mardi par exemple, des infirmières portaient comme «haut d’uniforme» un t-shirt noir avec le slogan de la négociation de la FIQ: «y’a des limites». Dans le dos, on pouvait lire «salaire-vie personnelle-charge de travail Y’a des limites».
Mercredi, elles doivent se réunir à 15h15 au métro Montmorency à Laval, avant de venir au centre-ville de Montréal pour l’heure de pointe de fin d’après-midi. Environ 500 d’entre elles sont attendues et elles promettent de «perturber la circulation» et de «distribuer des tracts» en lien avec leur négociation.
La FIQ a déposé ses demandes à Québec en novembre dernier. En plus de la rémunération, ses demandes visent surtout la charge de travail et la conciliation travail-vie personnelle.
En août, lors d’une rencontre au sommet, la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, et la présidente de la FIQ, Julie Bouchard, se disaient toutes deux prêtes à accélérer le rythme des négociations.
La FIQ a récemment reçu son rapport de médiation et celui-ci concluait que les parties étaient trop éloignées pour parvenir à une entente ou à des recommandations en ce sens.
Le Tribunal administratif du travail a déjà approuvé les listes de services essentiels qui devraient être dispensés, en cas de grève. Cela ne veut pas dire que les membres de la FIQ feront nécessairement la grève, mais elles s’y préparent, au cas où.