La nouvelle «politique 713» viole les droits des enfants au NB, selon leur défenseur

FREDERICTON — Le défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick conclut que les changements apportés à la politique gouvernementale sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans les écoles violent les droits constitutionnels et juridiques des enfants.

Dans son examen des modifications apportées par le gouvernement conservateur à la «politique 713», Kelly Lamrock affirme que le ministère de l’Éducation n’a pas sérieusement pris en compte les conséquences juridiques de cette décision.

L’un des changements apportés exige que les enfants de moins de 16 ans obtiennent le consentement de leurs parents avant de pouvoir changer officiellement leur prénom ou leurs pronoms préférés à l’école.

Dans son rapport, publié mardi, M. Lamrock conclut que refuser d’utiliser les prénoms et pronoms préférés des étudiants constitue une violation de leurs droits en vertu de la Loi sur les droits de la personne du Nouveau-Brunswick et de la Charte canadienne des droits et libertés.

Le premier ministre Blaine Higgs, qui défend les changements apportés, estime que les parents ont le droit de savoir si leur enfant remet en question son identité de genre.

Mais le gouvernement Higgs a fait face dans ce dossier à de vives critiques, y compris au sein de son propre cabinet et de la part du premier ministre Justin Trudeau.