Le député Monsef Derraji renonce à la chefferie libérale

QUÉBEC — Après André Fortin, c’est au tour du député de Nelligan, Monsef Derraji, de fermer la porte à se lancer dans la course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ). 

«Guidé par le désir d’être le plus utile à ma formation politique et à l’idéal qu’elle porte, j’ai abouti à la conclusion qu’actuellement ma contribution serait davantage significative, pertinente et efficace autrement que dans le cadre d’une course à la chefferie», a-t-il indiqué dans une déclaration écrite. 

M. Derraji affirme toutefois que son parti mérite «une course vivifiante renouant avec un libéralisme ayant su gagner la confiance des Québécois à maintes reprises». 

Les candidats ne se bousculent pas pour succéder à Dominique Anglade, qui a quitté son poste de chef en novembre dernier, quelques semaines après le résultat catastrophique de la dernière élection. 

Le chef intérimaire Marc Tanguay, le député de Marguerite-Bourgeoys, Frédéric Beauchemin, et le député libéral fédéral Joël Lightbound n’ont pas fermé la porte à se lancer dans la course. 

Officiellement, il n’y a aucun candidat sur la ligne de départ. 

Les règles de la course à la chefferie devraient être connues cet automne. 

La tâche s’annonce ardue pour le prochain chef du PLQ. La formation politique n’a fait élire que 21 députés lors du dernier scrutin, soit dix de moins qu’en 2018. Son score est passé de 25 % en 2018 à 14 % en 2022. 

Selon le plus récent sondage Léger, les libéraux n’obtiennent que 12 % des votes au Québec. 

Alors qu’une élection partielle sera déclenchée prochainement dans Jean-Talon – un ancien château fort libéral – le PLQ se situe loin derrière les meneurs (la Coalition avenir Québec et le Parti québécois), selon l’agrégateur de sondages Qc125.