Le médecin-hygiéniste en chef du N.-B. a été avare de données probantes sur la COVID

FREDERICTON — Le vérificateur général du Nouveau-Brunswick a identifié 33 recommandations que le ministère de la Santé avait faites au plus fort de la pandémie de COVID-19 sans présenter de données probantes pour étayer ces décisions.

Dans son rapport présenté jeudi, Paul Martin constate que le Bureau du médecin-hygiéniste en chef n’avait pas créé de recueil ou de dépôt contenant l’ensemble des articles scientifiques, rapports, publications et analyses qu’il avait consultés avant de formuler ses recommandations de santé publique pendant la pandémie.

M. Martin affirme que son rapport couvrait des domaines tels que les mesures visant à réduire la propagation de la COVID-19, le dépistage et la recherche de contacts. Le rapport couvre la période du 1er avril 2020, au début de la pandémie, jusqu’au 31 mars 2022, deux ans plus tard.

Le vérificateur général a constaté que même si le ministère de la Santé et les régies régionales «se sont surpassés pour soutenir la population du Nouveau-Brunswick», plusieurs domaines doivent être améliorés.

Le rapport révèle par exemple que le ministère de la Santé avait des cibles de rendement au plus fort de la pandémie, mais que les résultats n’étaient pas systématiquement surveillés ni utilisés pour la prise de décision ultérieure.

Un premier rapport sur la réponse à la pandémie, publié en septembre dernier, avait révélé que le Nouveau-Brunswick n’a pas tiré de leçons de la pandémie de grippe H1N1 en 2009.