Une femme de 42 ans a été tuée dans le quartier Pointe-aux-Trembles, à Montréal

MONTRÉAL — Une femme de 42 ans retrouvée inanimée dans un logement où a sévi un incendie mardi soir dans le quartier Pointe-aux-Trembles, à Montréal, a été victime d’un meurtre, a confirmé la police.

Les services d’urgence ont d’abord été appelés vers 19 heures à se rendre à ce logement situé sur la rue Versailles, près de la rue Forsyth, en raison de l’incendie.

La dame était inconsciente lorsqu’elle a été retrouvée par les premiers répondants. Malgré des manœuvres de réanimation, sa vie n’a pu être sauvée.

Ce n’est que plus tard que les policiers ont repéré des «marques de violence» sur le corps de la victime, ce qui leur a confirmé que la dame avait d’abord été tuée.

L’enquête policière en est donc maintenant une pour meurtre.

Afin de protéger l’enquête, la police ne révèle pas la nature exacte de ces «marques de violence».

Une autre femme a été retrouvée près des lieux de l’incendie. Elle était blessée «au bas du corps», mais pour l’heure, on ne sait pas si ses blessures étaient liées à l’incendie ou à un autre événement survenu auparavant.

Dans un état de choc, elle a été transportée à l’hôpital, mais sa vie ne serait pas en danger.

Pour l’instant, son rôle dans l’événement demeure nébuleux. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) la considère comme un «témoin important», mais les enquêteurs doivent toujours tenter de confirmer son identité.

Elle sera rencontrée par les policiers une fois que son état le permettra. Elle n’est toutefois pas considérée comme un suspect dans ce dossier, selon l’agent Jean-Pierre Brabant, qui est porte-parole pour le SPVM.

Mercredi matin, un périmètre de sécurité était toujours érigé près du logement où a eu lieu l’incendie et un poste de commandement mobile a été déployé sur place.

Les enquêteurs tenteront d’établir avec plus de précision le fil des événements, ainsi que de comprendre les causes de l’incendie. Ils feront notamment du porte-à-porte auprès des autres locataires de l’immeuble, en plus de contacter les proches de la victime pour en savoir plus sur elle.

C’est la division des crimes majeurs du SPVM qui est responsable de l’enquête. Il s’agit du neuvième meurtre à survenir cette année sur l’île de Montréal.