Université Laval: la conciliation se poursuit malgré la grève des chargés de cours

MONTRÉAL — Les 1700 chargés de cours de l’Université Laval ont débuté leur grève, jeudi matin, après que des discussions intensives, en conciliation, n’eurent pas permis de déblocage.

Quatre journées de grève sont prévues pour le moment, à même la banque de 10 jours de grève à exercer au moment opportun.

Les parties sont toujours «en contact avec le conciliateur» et s’échangent des documents, a fait savoir jeudi le président du syndicat, Louis Émond. Mais selon lui, «on est rendu dans un cul-de-sac» et malgré les discussions plus intensives des derniers jours, «ça ne bouge pas malheureusement».

De son côté, la direction indique que «les rapprochements effectués depuis 48 heures sont encourageants et les discussions se poursuivent activement» avec l’aide du conciliateur.

Ce sont les salaires qui sont en litige maintenant.

L’université estime offrir «une indexation salariale convenable, en respect de sa capacité de payer».

Mais le Syndicat des chargés de cours est d’un autre avis. M. Émond rapporte que ses membres trouvent toujours «insuffisantes» les offres salariales qui ont été faites jusqu’en 2027.

La direction de l’université souligne que 67 % des étudiants inscrits à la session d’hiver ont au moins un cours dispensé par un chargé de cours. «Nous sommes conscients que pour plusieurs de ces personnes concernées, l’anxiété pourrait augmenter.»

Elle note que bien que les activités dispensées par ces chargés de cours «soient suspendues lors des jours de grève, toutes les activités offertes par les autres membres du personnel enseignant» ne sont pas touchées et «continuent d’être offertes normalement».