GC Bois Franc de Saint-Camille: une scierie unique dans Les Etchemins
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PUBLIREPORTAGE. Les entreprises de sciage ne sont plus légion dans le paysage économique de la MRC des Etchemins. Située à Saint-Camille-de-Lellis, GC Bois Franc est l’une des dernières entreprises du genre toujours en opération dans la région.
C’est en 2013 que les opérations de GC Bois Franc, entreprise qui avait fermé ses portes sept ans auparavant, étaient relancées par Bois Quartex et Bois Péladeau qui opéraient le moulin à scie situé sur la rue Industrielle.
Marco Tanguay et deux actionnaires de l’entreprise Bois Péladeau de Laval rachetaient le bâtiment et les équipements s’y trouvant le 31 décembre 2016.
«Lorsque nous avons décidé de relancer l’usine de sciage en 2013, nous arrivions avec un créneau spécial, soit le sciage sur dimensions, destiné aux produits de bois de plancher. On se spécialise entre autres dans le sciage de chêne blanc, essence qui est très en demande dans le domaine du plancher. Au fil du temps, nous avons développé des produits spécifiques pour nos clients, de façon à ce qu’ils aient le moins de perte de matière possible», indique M. Tanguay.
GC Bois Franc compte parmi ses plus fidèles clients des entreprises comme Boa Franc/Mirage de Saint-Georges, Prolam de Cap-Saint-Ignace et Planchers BSL de Mont-Joli, pour lesquelles ils produisent des sciages sur dimensions répondant à leurs besoins.
«Nous connaissons bien nos clients et le type de produit dont ils ont besoin. Les planchers de bois solide ont maintenant trois pouces et un quart de largeur, mais on s’en va de plus en plus vers des planchers faits de bois d’ingénierie qui sont de plus en plus larges», précise M. Tanguay qui ajoute que l’entreprise a su s’adapter à la demande et est devenue, au fil des ans, un fournisseur important pour ces trois entreprises.
«Nous avons d’autres clients, mais le gros de la production s’effectue avec eux. Ce sont devenus de véritables partenaires pour nous», poursuit Marco Tanguay qui ajoute que GC Bois Franc a su offrir à ces trois clients un approvisionnement stable en chêne rouge et en chêne blanc.
L’ensemble du chêne blanc qui transite par l’usine de sciage de Saint-Camille provient des États-Unis, les principaux fournisseurs se trouvant dans l’état de New York et du Connecticut. Quant au chêne rouge, il vient principalement de l’état du Maine. «Ce sont des fournisseurs de billes avec qui nous faisons affaire depuis 20 ans et on a su établir une relation de confiance avec eux.»
Soulignons que 25 % du bois qui transite à Saint-Camille est du chêne blanc, le reste étant du chêne rouge. L’entreprise etcheminoise est d’ailleurs l’une des rares, au Québec, à pouvoir offrir un approvisionnement régulier en chêne blanc.
«Comme il y a peu de chêne blanc et de chêne rouge au Québec, il est plus facile de nous approvisionner aux États-Unis. Plus de 90 % du bois que nous scions est vendu au Québec, le reste étant destiné à l’exportation», indique M. Tanguay ajoute que le bois destiné à l’exportation se retrouve, par le concours de Bois Péladeau, principalement en Asie, en Europe et aux États-Unis. L’entreprise fabrique aussi du bois destiné à la fabrication de palettes qui, lui, est vendu au Québec.
Partenariat solide
Marco Tanguay compte plus de 20 ans d’expérience dans son domaine. Cette expertise ajoutée à la présence d’une entreprise comme Bois Péladeau, qui exporte un peu partout dans le monde, a permis à GC Bois Franc de s’inscrire comme un incontournable auprès des fournisseurs de billes américains.
«Nous avons une belle entreprise qui a pour objectif de bien servir ses clients et cela, c’est primordial pour nous. Le fait d’avoir développé un créneau spécifique avec les utilisateurs et clients nous permet d’être toujours présents dans le milieu. Le fait d’être partenaire avec des leaders de l’industrie du plancher sécurise nos ventes, sans oublier la présence de Bois Péladeau et de ses clients. Une relation de confiance et le respect des échéances sont des gages de réussite pour nous.»
Postes à pourvoir
Une vingtaine de personnes travaillent chez GC Bois Franc, dont certains occupent des postes plus spécialisés tels que mécaniciens, scieurs et classificateurs. Selon Marco Tanguay, l’entreprise dispose d’un personnel fiable et dédié, mais aimerait ajouter du personnel dans un futur rapproché. «Nous aimerions embaucher du personnel spécialisé, car on veut faire de plus en plus de rotations de postes. On cherche des classificateurs et des scieurs, entre autres.»
Soulignons que ces employés travaillent sur un seul quart de travail, à raison de 41 heures par semaine réparties sur quatre jours. Ceux-ci ont congé le vendredi, journée réservée à la maintenance des équipements.
«Avec un tel horaire, nous avons plus de facilité à garder nos employés. Nous offrons des salaires compétitifs et le fait de travailler quatre jours par semaine plaît à nos travailleurs», indique M. Tanguay qui précise qu’un plan de modernisation des équipements sur cinq ans, établi lors de l’acquisition de la scierie à la fin de 2016, permettra d’améliorer les installations et équipements et, par conséquent, les conditions de travail du personnel.
Objectifs pour 2019
Soulignons enfin que GC Bois Franc traite actuellement cinq millions de PMP de bois par année, ce qui représente près de 30 000 PMP quotidiennement ou 115 000 PMP par semaine. L’entreprise souhaite hausser cette production à 125 000 PMP par semaine dans un avenir rapproché, ce qui équivaut à 6 millions de PMP pour une année, une hausse de 20 pour cent.