Crapaudière: référendum à Saint-Malachie
PLEIN AIR. Le projet de parc de plein air à la Crapaudière de Saint-Malachie fera finalement l’objet d’un référendum le 3 novembre prochain.
Les citoyens se sont manifestés suffisamment lors de la signature de registre du jeudi 5 septembre dernier pour forcer le conseil municipal de la localité à aller de l’avant avec cette option. Sur les 1619 personnes habilitées à voter, 321 signatures ont été répertoriées, alors que 173 étaient requises. L’option d’investir dans une consultation référendaire a toutefois été adoptée sur division lundi soir dernier, à la séance régulière de septembre du conseil municipal.
La démarche d’une signature de registre n’est pas toujours comprise par les citoyens d’une municipalité. Certains présents à la rencontre auraient aimé éviter une dépense de plus de 8 000 $. Le conseil municipal a toutefois justifié sa décision indiquant qu’une signature de registre ne signifiait en rien une approbation ou non à un projet. «Certaines personnes vont signer pour demander un référendum et une signature de registre ne fait pas de place aux gens qui sont en faveur», a précisé la conseillère Lyne Ferland.
Un peu plus d’une centaine de personnes avaient participé à deux séances d’information tenues au début de l’été. Si peu d’opposition était décelable à ce moment, certains citoyens commencent maintenant à questionner la pertinence d’un règlement emprunt aussi important. «Des gens ont posé des questions en lien avec la priorité d’un tel projet par rapport à d’autres. Nous n’avons jamais observé une opposition au projet comme tel», a-t-elle ajouté.
La Municipalité de Saint-Malachie a fait l’acquisition du terrain et de la montagne qui autrefois abritaient les installations de la station touristique La Crapaudière en 2014. Un comité formé de citoyens a travaillé plusieurs mois sur le projet de parc de plein air avant de le céder à la municipalité dans le but de redonner ses lettres de noblesse au secteur laissé à lui-même depuis la fermeture de la station de ski.
Une somme de 341 457 $ a déjà été consentie par le ministère du Loisir, de l’Éducation et des Sports (MELS). Les 700 000 $ restants seraient financés, du moins temporairement, par un règlement d’emprunt du même ordre. Les citoyens ont maintenant le sort du projet entre les mains et auront maintenant l’occasion de se prononcer.