Saint-Raphaël: le projet de clinique médicale prend forme
SANTÉ. L’idée de la construction d’une clinique médicale et du retour de médecins à Saint-Raphaël commence à prendre forme. L’actuel édifice communautaire du boulevard St-Pierre serait démoli pour faire place à un nouveau bâtiment.
Ayant déposé un projet en mai 2020, la firme Medway de Saint-Jean-Chrysostome, gestionnaire d’une demi-douzaine de cliniques médicales dans la région de Québec, dont trois à Lévis, et promoteur immobilier spécialisé dans le domaine de la santé, s’est engagée à construire une clinique médicale à Saint-Raphaël. Des négociations en vue de l’achat du terrain en question sont toujours en cours.
Un médecin avec expérience en GMF se serait montré intéressé à pratiquer à temps partiel à Saint-Raphaël advenant la construction d’une nouvelle clinique médicale. Le CISSS Chaudière-Appalaches cherche actuellement à mettre à la disposition du médecin des ressources pour l’assister dans ses fonctions.
Le pharmacien Christian Beaulieu aurait même déjà signé un bail de dix ans auprès de Medway afin de relocaliser l’actuelle pharmacie dans la nouvelle clinique médicale.
Rappelons qu’aucune clinique médicale n’est en opération dans l’axe de la 281 depuis le départ à la retraite du Dr Gilles Roy à l’été 2019 et que les élus du secteur cherchent depuis plusieurs mois à combler le vide.
La municipalité de Saint-Raphaël s’est déjà engagée à louer pendant 10 ans un espace de 1 000 pieds carrés au 1er étage dudit bâtiment. Le local serait occupé soit par un organisme communautaire ou municipal qui reste à être déterminé.
Des retards inévitables
Si le dossier cheminait tout de même à un bon rythme, des études ont toutefois révélé la présence de débris de carcasse de voiture et des analyses ont mené à la découverte d’une contamination en métaux dans le sol à cet endroit. Les coûts de décontamination de ce terrain sont toutefois évalués à 625 000 $.
La municipalité espère maintenant obtenir une aide financière par le biais du programme ClimatSol Plus volet 2 pour couvrir les frais professionnels et les travaux de réhabilitation. Cette aide potentielle couvrirait environ 50 % des coûts de décontamination. Le ministère de l’Environnement exige aussi une analyse des biogaz dans l’air dans ce secteur et une firme a déjà été choisie.
Ces démarches font que les retards pourraient repousser la construction du nouveau bâtiment au printemps prochain. Les citoyens seront possiblement appelés à se prononcer sur le projet, une fois que la réponse sur une aide gouvernementale sera connue.