Skirécup au Massif du Sud
PLEIN AIR. Une quarantaine d’élèves du secondaire ont récemment profité d’une belle sortie en plein air à la Station touristique Massif du Sud grâce à une collaboration entre la station de ski et leur école.
Les étudiants de l’école secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal au Kamouraska se sont rendus sur les lieux après que l’entreprise et leur école se soient entendues sur l’achat, par la station, d’une dizaine de bancs de parcs, réalisés par les élèves à partir de skis usagés et récupérés pour la cause.
Grâce aux profits réalisés par l’entreprise-école Skirécup, les élèves de l’école ont accès à des sorties en ski. Celles-ci servent aussi à récompenser les élèves et stimuler leur intérêt envers l’école, explique François Boucher, professeur responsable de l’activité et initiateur de Skirécup. «C’est une concentration ski-snow que nous avons à la polyvalente. Notre moyen de financement est de fabriquer des bancs à partir de skis désuets. Les coûts du billet d’entrée et le transport sont exigeants, mais le projet permet de limiter les déboursés nécessaires aux élèves et leurs parents», explique-t-il.
Il ajoute également que son école s’est entendue avec la Station touristique sur un certain partenariat qui permettra aux élèves d’y retourner. «Le Massif du Sud nous demande une dizaine de bancs inclinés en bois ronds pour la galerie du chalet principal. Cela va nous permettre d’y aller à plus d’une reprise. C’est une belle montagne et c’est l’une des plus près de notre école», indique-t-il.
«C’est un bel exemple d’initiatives pour l’environnement, combiné à l’activité physique. L’ensemble de l’œuvre est louable et bien pensé», ajoute Michel Allard de la Station touristique.
L’école Chanoine-Beaudet espère faire jusqu’à six sorties de skis annuellement. «La réponse a été positive dès que nous avons approché la station. Nous avons fourni quelques bancs qui ont servi de démonstrateur et des clients semblaient intéressés. À chacune de nos sorties, l’entente nous permettra d’avoir une facture réduite pour l’ensemble des élèves», ajoute M. Boucher qui estime que l’entente est valable pour les deux parties. «Les jeunes peuvent skier à coût réduit et les jeunes sont leur clientèle d’avenir. Peut-être que certains iront faire un tour éventuellement avec leurs amis ou leur famille», selon lui.
«Ça fait rouler beaucoup de monde à l’école et ça permet d’en raccrocher plusieurs. C’est leur activité parascolaire et pour certains, c’est un plateau intéressant pour apprendre le travail manuel», dit-il en terminant.