Balle rapide: Joey Rousseau avec Équipe-Canada
SPORTS. Joey Rousseau de Saint-Charles portera les couleurs d’Équipe-Canada au Guatemala du 1er au 10 novembre prochain, lors de qualifications pour les championnats du monde U-17 (moins de 17 ans) de balle rapide.
Le jeune homme de 17 ans a pris part à un camp d’évaluation au début de l’été au Centre-du-Québec et s’est soumis à une série de tests physiques, au bâton et en défensive. Il a également participé aux championnats canadiens cet été avec l’équipe du Québec où il a aussi pu se mettre en valeur devant les entraineurs de l’équipe nationale.
Celui qui évolue généralement au champ centre a su se démarquer grâce à sa rapidité, notamment. «Je couvre pas mal de terrain avec ma vitesse et j’apporte aussi de la rapidité en offensive. Mon objectif au bâton est toujours de me rendre sur les buts, sauf que je suis capable d’une bonne frappe occasionnellement.»
D’abord reconnu comme un joueur de baseball, le jeune homme avoue que la transition entre les deux sports n’est pas évidente, malgré la similitude entre les deux. «J’ai commencé je devais avoir 12 ans. On m’a invité à un tournoi à Saint-Gervais et j’ai attrapé la piqûre. Il faut faire vite à la balle rapide comparativement au baseball, car la balle vient plus rapidement. En défensive, le temps de réaction n’est pas le même non plus.»
Sa préparation pour le rendez-vous est déjà en cours et il prend les choses au sérieux. «Je vais frapper tous les jours. J’ai un programme d’entrainement préparé par Équipe-Canada et j’ai de l’aide avec Mathieu Roy, Frédéric Robichaud et Mario Guay. Ce sont des gars d’expérience.»
Il croit également que le fait d’avoir évolué avec l’équipe de Saint-Gervais dans la ligue sénior lui servira également. «On affronte de bons lanceurs et il y a quand même eu un bel enjeu avec les séries éliminatoires.»
Il avoue avoir hâte de vivre cette expérience. «C’est un bon stress. J’ai hâte et j’aimerais que l’équipe se qualifie pour les mondiaux. Ce serait une autre belle aventure à vivre. Je comprends bien l’anglais, c’est de le parler où j’ai moins l’occasion de pratiquer. J’écoute le baseball à la télé en anglais pour me faire l’oreille».
À l’image de l’expérience qu’il vivra en novembre, il croit que le sport pourrait potentiellement lui permettre de voyager, si ses performances sont à la hauteur. Il entend bien profiter de toutes les occasions qui vont se présenter à lui pour se mettre en valeur.