Cyclisme: Pier-André Côté remporte l’or à la course sur route
La cérémonie de remise de médailles s’apprêtent à débuter à la Place des jeux à Shawinigan. Il est près de 19h. Des athlètes de toutes régions confondues sont rassemblés devant la scène et quelques chanceux sont à l’arrière et attendent le signal. Du lot, Pier-André Côté de Saint-Henri-de-Lévis rayonne. À l’avant de la scène, parmi les membres de la délégation de Chaudière-Appalaches, André Côté et Isabelle Fortin, les parents du récipiendaire.
Le résident de Saint-Henri-de-Lévis a devancé Raphaël Auclair de la Capitale-Nationale avec un temps de 1:05,43 hier à la ligne d’arrivée de la course sur route dans le Parc national de la Mauricie. Il s’agit d’une deuxième médaille en autant de courses. «On est tellement content de voir nos athlètes sur le podium», se réjouit l’entraîneur, Alex Audy. Et ce n’est pas terminé, il reste toujours deux épreuves à l’horaire d’ici la fin des jeux. Le critérium et le Contre-la-montre par équipe mixte pourraient bien procurer d’autres médailles à l’athlète et sa délégation.
La cérémonie de remise de médailles amène avec elle un côté glamour. C’est le moment pour les athlètes de féliciter et souligner les médaillés. Du même coup, l’organisation de la 47e Finale des Jeux du Québec ne ménage pas les efforts afin de rendre ce moment magique. Comme lors de grandes compétitions, des personnalités remettent la fameuse récompense et une séance de photos suit avec ou sans la mascotte des jeux de Shawinigan Flammèche.
«Ça fait un petit velours de le voir sur la scène. On est impliqué émotionnellement», avoue le père de l’athlète, André Côté. La petite étincelle dans les yeux des parents de Pier-André Côté révèle sans aucun doute la fierté qu’ils ressentent. «Plus tard dans sa vie, ses embûches seront tellement minimes pour lui. Sa persévérance m’inspire et il me démontre une saine compétition», ajoute la mère du cycliste, Isabelle Fortin.
Les nuages se sont emparés du ciel shawiniganais depuis hier. La journée a été plus confortable, moins chaude et moins humide. Cependant Pier-André n’y voit pas trop de différence. «On ne le sent pas en vélo, c’est surtout avant lors de la préparation», conclut-il.