Louis-Philippe Labrecque: pourquoi pas le championnat?

COURSE AUTOMOBILE. Louis-Philippe Labrecque de Saint-Damien n’a pas connu le début de saison qu’il souhaitait au sein de la série Sportsman Québec terminant au 14e rang de la 1re épreuve de la saison, le 21 mai dernier à Vallée Jonction.

Il demeure toutefois l’un des pilotes à surveiller cette saison au sein de la série et l’un des favoris pour remporter le championnat qu’il a échappé par un seul point l’an dernier. «À la dernière course l’an passé, si nous avions pu faire quatre tours de plus devant tout le monde, nous aurions été champion», se souvient-il.

Une visite à Saint-Félicien aura fait toute la différence au cours de la saison pour le pilote de la voiture #22 qui n’avait pu terminer l’épreuve à ce moment-là. «Nous avons évidemment terminé en dernière place cette fois-là, ce qui nous a privés d’une possibilité de 38 points. Il en manquait seulement un à la toute fin.»

Avec 60 courses à son actif en carrière, Labrecque a toujours affiché une progression constante. Trois victoires, 12 podiums en plus de 18 tops 5, Il a terminé dans le top 5 du classement général à trois reprises au cours des cinq dernières saisons en plus de remporter une 3e place lors de la 1re présence de la Série au Grand Prix de Trois-Rivières en 2012.

L’année 2017 a amené son lot de malchances en piste mais le travail de son équipe lui a permis de terminer en force. «La semaine suivante à Montmagny, nous avions bien performé en gagnant après avoir reconstruit la voiture au complet. Nous étions revenus dans la course au championnat à ce moment-là.»

Labrecque estime avoir beaucoup progressé depuis ses débuts. La patience est la clé du succès selon lui. «En situation de course, il faut être patient, attendre les occasions et les saisir le moment venu. La voiture doit être au point à chaque départ. Un accrochage en début de course et tu sais que tu vas devoir te battre pour rester dans le peloton et essayer de sauver les meubles.»

Huit courses sont au programme de la série cette saison. La compétition sera très forte encore cette année et le facteur chance y est pour quelquechose à son avis. «Il y a cinq voitures qui peuvent aspirer à gagner le championnat et parmi les cinq premiers, je suis le seul à ne pas avoir terminé une course la saison dernière, alors avec un peu de chance, on ne sait jamais.»

Il a terminé quatre fois sur le podium la saison dernière avec deux victoires et deux troisièmes places.