Repêchage de la LNH : pas de nervosité pour Antoine Samuel

HOCKEY. À moins d’un mois du repêchage des meilleurs espoirs junior par les équipes de la Ligue nationale de hockey, qui se déroulera les 24 et 25 juin à Buffalo, le gardien Antoine Samuel ne fait preuve d’aucune nervosité. De fait, il ne se fait pas d’attente particulière.

«Ça s’en vient vite, mais je n’ai tellement pas le temps d’y penser. Je suis dans ma préparation en vue de ma prochaine saison junior, qui sera décisive dans ma carrière, ainsi que sur une éventuelle participation à un camp d’entraînement ou un camp préparatoire», souligne l’athlète de Lac-Etchemin qui évolue pour le Drakkar de Baie-Comeau de la LHJMQ.

Calme et réfléchi, le jeune homme de 18 ans souhaite mener son équipe en séries l’an prochain et l’aider à cheminer le plus loin possible, par la suite.

Classé 7e meilleur gardien en Amérique du Nord, Antoine Samuel souligne qu’il s’agit d’une belle marque de reconnaissance et que cela le mettait en confiance pour la suite des choses. «Ce sera une grosse étape, mais je me dis que si je ne suis pas repêché, ça ne s’arrêtera pas là. Je sais que j’ai le physique et le talent pour éventuellement prendre part à un camp et signer un contrat. Il ne faut pas seulement s’arrêter au repêchage, d’autres gardiens l’ont prouvé. On a qu’à regarder Martin Jones des Sharks de San Jose qui n’a jamais été repêché et qui, aujourd’hui, joue en finale de la Coupe Stanley.»

Plusieurs entrevues

En vue de la séance des 24 et 25 juin, Antoine Samuel dit avoir déjà passé des entrevues auprès d’une dizaine d’équipes. Il en a rencontré certaines en début d’année, alors qu’il jouait pour les Cataractes de Shawinigan. C’est plus tranquille depuis la transaction qui l’a fait passer au Drakkar à la période des Fêtes, mais ça reprendra dès la semaine prochaine lors d’entrevues avec les Islanders de New York, puis les Sabres de Buffalo où il se rendra le 23 juin pour des entretiens et tests physiques.

«Certaines formations veulent te connaître davantage, mais ce ne sont pas nécessairement toutes les équipes qui passent des entrevues», poursuit celui qui a notamment rencontré les organisations de Montréal, Pittsburgh et Tampa Bay, entre autres.

Travailler avec Frédéric Chabot

Désireux de se donner toutes les chances de percer, Antoine Samuel amorcera sous peu une nouvelle collaboration avec Frédéric Chabot, ancien gardien du Canadien qui travaille maintenant pour l’organisation du Wild du Minnesota et accompagne de jeunes cerbères comme lui lors de la saison estivale. «Avec mon agent, on trouvait cela important de travailler avec un entraîneur de gardiens qui a de l’expérience et qui pourra m’aider non seulement cet été, mais pour les prochaines années. Je m’entraîne quotidiennement en gymnase, mais il m’aidera assurément à capitaliser sur mes forces, tout en corrigeant mes faiblesses.»