Sarah-Anne Brault prête pour son baptême olympique

OLYMPIQUES. Après avoir vu Londres lui glisser sous les doigts en 2012, la triathlète Lévisienne et native de Beaumont, Sarah-Anne Brault, prendra part à ses tout premiers Jeux olympiques en carrière, à Rio, au mois d’août.

«C’est très spécial, ça fait depuis que je suis toute jeune que les olympiques, c’est pas mal "le top" à mes yeux», a-t-elle exprimé au bout du fil à TC – Media Nouvelles, quelques heures seulement après sa nomination au sein de l’escouade canadienne. Présentement en préparation physique en Espagne, Sarah-Anne Brault avait effectué de bonnes performances lors des dernières années en terminant à cinq reprises au sein du top 15 lors des événements de la Série mondiale de triathlon. La triathlonienne avait voulu participer aux Jeux de Londres il y a quatre ans, mais avait dû se contenter d’un rôle de réserviste. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis. «2012 était vraiment différent, j’avais fait une grosse poussée afin d’obtenir assez de points pour me qualifier à la dernière minute».

Désormais titulaire d’un diplôme en économie ainsi qu’en finance de l’Université américaine de West Virginia, la triathlonienne se dit mieux équipée que jamais afin de relever le défi olympique. «J’ai plus de ressources cette fois-ci», a-t-elle expliqué. Même si Brault est impatiente de performer à Rio, elle avoue ne pas s’être fixé d’objectifs précis. «J’aimerais avoir ma meilleure course de l’année, je crois que le parcours me convient bien. Je mets davantage l’accent sur le processus en tant que tel que le fait de battre certaines personnes».

À 26 ans, l’athlète va concourir en compagnie de deux autres canadiennes, Amélie Kretz, de Blainville et Kirsten Sweetland, originaire de Victoria en Colombie-Britannique.

Dépistage

Interrogée sur la controverse entourant le dopage qui fait couler beaucoup d’encre ces jours-ci, Brault avoue ne pas être inquiétée outre mesure, mais demeure tout de même réaliste. «Ce serait niais de penser qu’il n’y en pas. En triathlon on est moins testés, parce comme c’est moins populaire, il y a moins d’incitation à tricher. J’espère ne pas être trop idéaliste en pensant que ce n’est pas un problème», conclut-elle.

(Rédigé par Raphaël Beaumont-Drouin)