Un projet de concentration en patinage artistique

SPORTS. Un programme scolaire en patinage artistique pourrait naître à l’école secondaire de Saint-Anselme (ESSA) dès l’automne prochain, à l’initiative du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud et en collaboration avec le Club de patinage artistique (CPA) des Abénakis.

Les intentions du Centre de services scolaire indiquent que les élèves du Programme scolaire de patinage artistique de l’ESSA bénéficient de l’encadrement technique d’une entraîneuse qui possède les qualifications, les formations ainsi que l’expérience requises. Les patineuses et patineurs seraient libérés d’une période par semaine afin de leur permettre de réaliser une séance d’entraînement sur glace. Un entraînement de préparation physique par semaine est également dans les cartons. 

Le rôle de l’école secondaire de Saint-Anselme serait d’allouer une ressource qui serait responsable du suivi académique des patineuses. Le programme s’adresserait à la clientèle déjà membre d’un club de patinage artistique. Le CPA Abénakis assurerait la gestion de l’inscription et la facturation du volet patinage, selon l’idée initiale.

Présidente du CPA Abénakis, Dany Drouin précise que le tout est toujours à l’état embryonnaire. « C’est un projet. Nous sommes toujours à évaluer ce que cela représenterait comme coût. L’idée a été proposée par le Centre de services scolaires de la Côte-du-Sud et existe déjà ailleurs. Des patineuses de la région ont déjà participé à des programmes du genre, mais elles ont dû aller à l’extérieur pour le faire. L’idée est de les garder ici, dans Bellechasse », résume-t-elle.

Mme Drouin ajoute que le Centre de services scolaires souhaiterait voir le programme démarrer aussitôt que l’automne 2024, ce qui laisse peu de temps au club pour mesurer l’intérêt et planifier son lancement. « Les inscriptions au secondaire se dérouleront en février prochain, alors c’est à ce moment que l’on saura s’il y a de l’intérêt. »

Le CPA Abénakis compte près d’une centaine de patineuses, dont une trentaine suivent des formations privées. Une demi-douzaine de participantes serait suffisante pour espérer démarrer quelque chose, estime Mme Drouin.