Ententes signées avec Buckland et Saint-Philémon

PARTENARIAT. À deux semaines de la fermeture de ses centres des services de Buckland et Saint-Philémon, la Caisse Desjardins des Monts et Vallées de Bellechasse a conclu, tout récemment, des ententes avec les deux municipalités concernées.

Cet accord, dont certains détails avaient été dévoilés lors de l’assemblée générale de la Caisse en avril dernier, consiste en la création d’un fonds de développement, indépendant du Fonds d’aide au développement du milieu, qui sera consacré à la réalisation de projets structurants dans les deux communautés.

Chaque municipalité recevra 50 000 $ sur cinq ans de la Caisse, à raison de 10 000 $ par année, afin de financer de tels projets. La direction de l’institution financière a également annoncé qu’elle entendait honorer le bail de 10 ans avec la municipalité de Buckland pour la location d’espaces pour son comptoir de services dans ses bureaux. Celui-ci prendra fin le 31 décembre 2021 et représentera une somme de 7 500 $ par année pour la municipalité.

Rappelons que la Caisse des Monts et Vallées de Bellechasse s’était également entendue avec la municipalité de Saint-Nazaire pour la création d’un fonds de développement de 25 000 $ sur cinq ans, à l’occasion de la fermeture de son centre de services l’été dernier. Dans ces trois cas, les municipalités seront libres d’utiliser ces montants à leur guise et n’auront que pour simple obligation d’informer la Caisse de la nature exacte des investissements réalisés.

Suivi avec les membres

Les deux ententes ont été conclues la semaine dernière au terme de rencontres menées auprès des membres des deux établissements et auxquelles une cinquantaine de personnes ont participé, soit 35 à Saint-Philémon et 20 à Buckland. Le directeur général Marcel Dostie a expliqué que ces deux séances visaient à mettre un terme au processus officiel de suivi offert depuis l’annonce de la fermeture en novembre 2014. «Nous continuerons quand même à répondre aux questions et interrogations de nos membres sur une base individuelle», précise-t-il.

M. Dostie a rappelé que de toutes les transactions effectuées par les membres de ces deux localités au cours des cinq dernières années, 3 % l’ont été au comptoir de services qui, a-t-il rappelé, «était celui qui était le moins utilisé et qui était le plus onéreux à maintenir. Avant 1980, c’était l’unique moyen de faire des transactions. Maintenant, les technologies ont pris le dessus et nous continuons à nous adapter à cette réalité qui fait partie du quotidien de la vaste majorité de nos membres.»