Succès du 8e Défi 100 % local

AGROALIMENTAIRE. Avec 973 inscriptions, le 8e Défi 100 % local en en Chaudière-Appalaches a connu un succès qui laisse présager d’autres initiatives du genre dans le futur.

Présenté à l’echelle du Québec, des milliers de personnes de toutes les régions s’étaient lancé le défi de mettre plus de produits locaux dans leur assiette, et de développer ainsi leur curiosité et leur autonomie alimentaire. En Chaudière-Appalaches, l’augmentation est notable, observe Lucas Groleau, de la Table agroalimentaire de Chaudière-Appalaches (TACA).

« C’est une belle augmentation, car nous avions environ 690 inscriptions lors des années précédentes. C’est quand même déployé dans une quinzaine de régions au Québec, pour plus de 15 000 inscriptions et une augmentation de 150 %, alors ce n’est pas négligeable non-plus. »

Le Défi 100 % local invite les gens à modifier leurs habitudes alimentaires et de consommation, ajoute M. Groleau. « C’est une invitation à consommer pendant le mois des récoltes. On met de l’avant le défi et les Arrêts gourmands du même coup dans nos promotions. L’idée n’est pas d’avoir 100 % local, mais de faire un petit pas de plus pour consommer localement.

Avec près de 160 arrêts gourmands, la région propose une belle vitrine à ses artisans à ce chapitre, selon lui. « L’idée n’est pas d’être exclusif, mais de mettre en avant les produits locaux, de recevoir des gens et de faire vivre quelque chose qui permet aux gens de se rapprocher de l’alimentation locale, mais aussi de l’agriculture. »

L’agroalimentaire est d’ailleurs en plein essor à ses yeux, surtout depuis la pandémie où les gens sont demeurés généralement dans leur région de résidence. « Il y a plein de petits exploitants qui se lancent, les serres commencent à se développer et le réchauffement climatique permet d’avoir une chaleur supplémentaire sur les exploitations. Il y a aussi eu de belles vagues d’achat local pendant la pandémie, les produits locaux sont devenus davantage concurrentiels. Les gens ont repris un peu leurs habitudes de voyage, mais sur la durée, la consommation locale demeure intéressante. »

Si la TACA a plusieurs projets en vue, un transport mutualisé est aussi en réflexion, ajoute Lucas Groleau. « Les grosses entreprises peuvent livrer un peu partout, mais les plus petits exploitants pourraient profiter d’un transport qui s’arrête à différents endroits. C’est toutefois encore à l’étude, mais on espère que ça ira de l’avant. »